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Impact Environmental 

La Flore

La zone du Projet est dans un vaste ensemble                                                      phytogéographique. Cet ensemble se poursuit                                                        sans discontinuité dans la cuvette congolaise,                                                        à l’est, et au Gabon et en Guinée Équatoriale                                                            au sud.

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La forêt dense humide est caractérisée par :

Un étage dominant d’arbres élevés aux vastes frondaisons, aux fûts verticaux souvent munis à la base de contreforts ;

Un étage moyen d’arbres aux feuillages denses ;

Un étage inférieur constituant le sous-bois formé d’arbres, de rares plantes herbacées, de lianes aux aspects multiples.

Il est possible d’y distinguer plusieurs sous-ensembles dont les limites ne sont pas toujours bien nettes mais dont les grands traits floristiques se rattachent à l’écologie du milieu.

Les influences biotiques, essentiellement humaines, se manifestent par les défrichements agricoles, l’exploitation forestière et les usages domestiques, et, d’une manière générale, par une dégradation de la forêt originelle. Elles sont absentes au site même du futur barrage, celui-ci étant à l’intérieur de la réserve Campo-Ma’an.

Si dans le bassin versant on trouve parfois une forêt dense humide sempervirente de basse et moyenne altitude (appelée aussi forêt ombrophile) qui se traduit l’isohyète annuelle 2 500-2 000 mm constituant grosso modo la limite inférieure de l’extension de cette zone phytogéographique caractérisée par l’influence océanique, c’est surtout la forêt dense humide semi-décidue de moyenne altitude qui règne ici.

Cette forêt se développe sous des précipitations annuelles inférieures à 2000 mm et est soumise aux influences équatoriales ; elle est caractérisée par une certaine caducité périodique des feuillages et la densité moins forte des grands arbres (forêt hémi-ombrophile).

À l’échelle du grand bassin, même les zones de forêt dégradée, avec leur recrû secondaire, ne montrent pas d’incidence déterminante sur l’écoulement. Cette forêt dense humide offre un écran protecteur contre l’agression des précipitations.

Faune terrestre

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La zone du Projet peut être subdivisée en trois secteurs :

-       le secteur qui a une emprise directe sur le futur barrage ;

-       le secteur qui se trouve à un rayon de 10 km autour de l’emprise directe ;

-       le secteur qui se trouve au-delà des 10 km mais restant dans Memve’ele.

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Dans le premier secteur, Kuete (2010) identifie les indices de présences de 10 espèces de grands mammifères reparties en 6 familles et 5 ordres. Les éléphants, les Chimpanzés et les céphalophes bleus communément appelés lièvres sont les plus représentés. La présence de quatre espèces de la classe A est à signaler ici. 

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Dans le second secteur, Etoga et Foguekem (2008), puis Kuete (2010) dénombrent 31 espèces animales parmi lesquelles-ci on

Dans cette rubrique, nous décrivons de manière séquentielle les attendus et résultats des études environnementales spécifiquement liées aux aspects météorologiques, de la faune, des espèces végétales et des impacts géologiques et topographiques d’une part et d’une étude sur les aspects sociologiques, anthropologiques et d’une manière générale tout ce qui lie ce projet hydroélectrique aux impacts qui pourront jouer sur la population locale et des villages. 

compte 7 espèces de la classe A, 11 de la classe B et 13 de la classe C. Les trois espèces phares de la zone qui s’y trouvent sont l’Eléphant, le Gorille et le Chimpanzé.

 

Dans le troisième secteur, Etoga et Foguekem (2008), Eyebe (2008) et Belinga (2008) trouvent des densités identiques à celles du secteur B. 

Groupes ethniques en général

Les groupes ethniques sont assez diversifiés. On observe tout d’abord la présence des groupes ethniques comme les Ntoumou et dans une moindre proportion les Bulu, les Pygmées, les Mvae, les Yassa, les Batanga, les Ebondje, les Mabea.

Une étude en vue de déterminer le taux d’alphabétisation respectif des différents groupes ethniques est en cours ; et permettra de desceller les problèmes majeurs et mineurs minant le secteur de l’éducation dans la zone du Projet. Cependant notons que le braconnage est un facteur très néfaste pour l’éducation car les enfants dès l’âge de 14 ans ont tendance à abandonner les classes pour se lancer dans cette activité rémunératrice d’argent.

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